Nov
2013
Regroupement des crédits et découvert bancaire
Dès le 15 du mois, 43 % des Français auraient des difficultés financières.
Dans certains cas, faire racheter ses crédits peut être une solution de gestion du budget des particuliers.
Découvert, dépassement, agios, commissions d'interventions, frais pour chèque sans provision ou rejet de virement... les risques sont importants et les conséquences pour le budget sont rarement négligeables.
Pour éviter de se retrouver dans une situation compliquée, il vaut mieux posséder quelques notions de gestion de compte.
Par exemple, en cas de difficulté passagère, il est possible de négocier un découvert. Le banquier n'est pas obligé de l'accepter. Cette autorisation dépend des revenus et est limitée dans le temps. Il faut savoir que le dépassement du plafond de découvert autorisé peut entraîner l'annulation de cette autorisation et le rejet de prélèvement et de chèques sans provision. Des agios, intérêts débiteurs dont le taux est fixé librement par le banquier, doivent alors être réglés.
Principe des commissions d'intervention
Les commissions d'intervention peuvent s'ajouter aux agios. Elles correspondent à des demandes, étudiées au cas par cas, de paiement qui se présentent alors que le compte est à découvert sans autorisation ou en dépassement de l'autorisation. La loi du 26 juillet 2013 vient de plafonner le montant de ces commissions d'intervention.
Le principe du rachat de crédits est de solder toutes les dettes d'un emprunteur et de leur substituer un prêt unique et amortissable. Le prêt qui est mis en place lors de l'opération de rachat de crédits est doté d'une mensualité globale allégée. L'emprunteur réduit ainsi la charge de ses remboursements mensuels. Il en diminue la mensualité globale, tout en bénéficiant d'un taux intéressant. La durée de remboursement et le coût total augmentent.