Juin
2016
Participer à la journée de solidarité et faire racheter ses crédits
Le lundi de Pentecôte un jour férié ?
C'est suite à la canicule de l'été 2003 ayant entraîné de nombreux décès, principalement des personnes âgées, que Jean Pierre Raffarin, Premier ministre de l'époque avait décidé d'instaurer une journée de solidarité, le lundi de Pentecôte. Cette journée devait être travaillée gratuitement par les salariés, afin de financer la prise en charge et l'autonomie des personnes âgées et handicapées. Les entreprises ont appliquées cette règle de façon aléatoire jusqu'à son abandon en 2008, où le lundi de pentecôte est redevenu un jour férié normal.
Aujourd'hui, cette journée de solidarité existe toujours, mais elle n'est plus imposée à un jour fixe, et peut être choisie par les entreprises comme une journée de travail sans être rémunéré. Depuis le 1er avril 2013, les retraités imposables ont également l'obligation de contribuer à la journée de solidarité. Tous les salariés sauf les stagiaires doivent donc fixer une date en accord avec leur employeur, soit il s'agit d'un jour férié autre que le 1er mai qui sera travaillé, soit un jour de RTT en moins, soit travailler 7 heures non rémunérées réparties sur l'année. L'employeur versera 0,3% de masse salariale en contrepartie des salaires non payés.
Finalement la journée de solidarité est un bon moyen de contribuer à aider son prochain sans que cela affecte les finances personnelles. Lorsque celles-ci sont touchées par une situation déséquilibrée à cause de crédits trop nombreux il est possible de les regrouper. Un crédit unique à taux intéressant est souscrit sur une durée plus longue augmentant son cout, mais avec une mensualité réduite*.