Agios : comment les éviter ?


Avec l’inflation, le stress financier des Français a tendance à augmenter. Pourquoi ? Parce que quand les revenus n’augmentent pas, contrairement aux prix des biens essentiels, le risque de découvert est croissant et peut devenir problématique.

En effet, dans ces circonstances, de plus en plus de Français connaissent des fins de mois difficiles, des découverts bancaires et avec ceux-ci les agios.

Lorsqu’un compte est en positif, cela veut dire que vous ne dépensez que l’argent que vous avez gagné (salaire et autres revenus, aides et allocations, dividendes…). Toutefois, si les dépenses sont plus importantes que l’argent gagné, votre compte passe « en négatif », « dans le rouge » et donc en position débitrice.

Cela veut dire que, techniquement, la banque vous fait crédit de cette somme. Elle va donc appliquer des frais et un taux d’intérêt pour se rémunérer sur ce prêt (même minime et temporaire). Ce sont les agios.

Alors, en quoi consistent ces agios ? Comment sont-ils calculés ? Existe-t-il des solutions lorsque les frais mettent vos finances en péril ?

 

Crédistor, organisme de courtage spécialisé en regroupement de crédit, vous explique simplement l’essentiel à connaître pour comprendre le mécanisme des agios.

 

 

Les agios représentent les frais facturés par une banque lorsqu’un compte est à découvert, c’est-à-dire que son solde est en position débitrice (« en négatif »).

Communément, sous le terme « agios », on va trouver les intérêts débiteurs et les commissions (frais) bancaires. Ces taux et frais varient d’un établissement bancaire à l’autre.

En effet, les agios couvrent les frais engagés par la banque lorsqu’un compte client manque de liquidité et devient débiteur.

En revanche, il existe des plafonds pour les commissions d’interventions et les taux d’intérêts en cas de découvert non-autorisé sont limités quant à eux par le taux d’usure des crédits à la consommation fixé par la Banque de France.

 

 

Les frais en cas de découvert, les agios, dépendent de la banque dans laquelle vous avez ouvert votre compte. Certaines sont plus tolérantes que d’autres qui facturent plus durement. Il est donc très important de bien se renseigner et comparer les offres lorsque vous faites votre choix.

 

Un minimum forfaitaire peut être facturé par la banque en cas de découvert, indépendamment du montant et de la durée de ce découvert.

 

Des agios proportionnels peuvent être facturés en fonction de la durée, du montant du découvert, ainsi que d’un taux d’intérêt débiteur fixé par contrat (voir les conditions tarifaires de votre offre à l’ouverture du compte).

 

Généralement, le taux en cas de découvert autorisé est inférieur à celui appliqué en cas de découvert non-autorisé. On parle alors de taux majoré pour le dépassement du découvert autorisé.

Pour un découvert autorisé, les banques appliquent le plus souvent un taux situé entre 7 et 19 %, alors que le taux en cas de dépassement de ce découvert s’approche du taux d’usure (qui est quant à lui fixé par la Banque de France).

 

Nos conseils. Dès que vous souhaitez ouvrir un compte bancaire, pensez à consulter le tarifs en cas de découvert autorisé et non-autorisés, mais également à adapter à votre mode de vie le plafond de découvert autorisé.

 

 

Les agios proportionnels peuvent être calculés comme ceci :

(montant du découvert x la durée du découvert x taux appliqué par la banque)

/ nombre de jours dans l’année

 

Prenons un exemple représentatif. Si votre compte bancaire est resté à découvert durant 10 jours, à hauteur de 500 € et que le taux débiteur appliqué est par votre banque est de 7 %, on obtient des agios de 0,96 €. Voici le calcul :

500 € x 10 jours x 7 %

/ 365 jours dans l'année

= 0,96 €

 

À ce montant, s'ajoutent encore les frais d'incidents sur compte, par exemple les commissions d'intervention, les frais de rejet de chèque, les lettres d'info pour compte débiteur non autorisé, etc.

(Pour une méthode de calcul plus développée avec des cas pratiques, nous vous conseillons cet excellent article de Moneyvox).

 

 

Il n’existe pas de réponse universelle à cette question.

Le coût des agios dépend de l’offre souscrite à l’ouverture du compte : agios forfaitaires ou proportionnels, taux d’intérêts en cas de découvert autorisé et non-autorisé, plafond du découvert, ainsi que des frais d’intervention bancaire.

 

 

Il est important de noter que le taux d’intérêts appliqué au découvert au-delà de la limite autorisée est généralement beaucoup plus élevé. En outre, celui-ci s’accompagne des commissions et frais de forçage que la banque facture pour l’intervention d’un conseiller.

Les conséquences sont donc potentiellement problématiques. A chaque fois que vous utiliserez votre carte de banque, si vous avez passé la limite du découvert autorisé, des frais vous sont facturés en plus du taux appliqué à la somme du découvert.

Cette situation est d’autant plus problématique qu’elle impacte alors de plus en plus la santé financière des intéressés, surtout si le budget est relativement limité.

A cela s’ajoute le risque de fichage (FCC ou FICP) si un chèque émis ou un prélèvement ne passe pas.

 

 

La loi plafonne le montant des commissions d’intervention pour les particuliers.

-        Dans des circonstances normales, ces commissions sont limitées à 8 € par opération et 80 € par mois.

-        Si vous êtes en situation de surendettement (dossier déposé et accepté par la Banque de France), ces montants sont inférieurs afin de ne pas aggraver inutilement la situation du particulier : 4 € par opération et 20 € par mois.

-        En cas de chèque sans provision (même émis de bonne foi), les frais s’élèvent à 30 € pour tout chèque d’une valeur inférieure ou égale à 50 € et à 50 € maximum pour un chèque supérieur à 50 €.

 

 

En cas de découvert non-autorisé et rejet par la banque de chèques, de prélèvement et de virement, un « incident de paiement » est alros facturé. Il est donc essentiel de régulariser votre situation dès qu’un de ces cas se produit en contactant votre conseiller bancaire.

Des chèques sans provision vous exposent à un interdit bancaire de 5 ans, ainsi qu’au fichage FCC.

En ce qui concerne des incidents portant sur le non-remboursement d’un crédit vous expose à un fichage FICP. Les frais bancaires ne peuvent pas dépasser le montant de l’ordre de paiement rejeter ni 20 €.

 

 

Le remboursement des agios est possible dans certains cas précis.

Par exemple, n’hésitez jamais à demander à votre banque le remboursement si vous avez été victime d’une erreur ou d’une fraude. Dans tous les cas, il faudra contacter votre conseiller et, si nécessaire, négocier avec votre banque.

En cas d’agios abusifs, ou si vous ne parvenez pas à entrer en contact avec votre banquier à ce propos, vous pouvez également vous tourner vers le médiateur bancaire.

Toutefois, si les agios ont été facturés légitimement (vous avez vécu à crédit, dépensé alors l’argent de la banque), les frais ne vous seront pas remboursés puisqu’ils constituent la rémunération de la banque pour son intervention (avance de liquidité, intervention du conseiller…).

 

 

Il serait simple de dire qu’il « suffit » de ne pas mettre un compte en banque en position débitrice si on ne souhaite pas payer d’agios. Toutefois, cette recommandation est inapplicable à de nombreux budgets, pour des raisons très variées.

Voici donc trois solutions potentielles dont la pertinence va dépendre de votre situation particulière.

 

-        La première solution consiste à ne pas avoir de découvert autorisé.
Cette option permet de façon plutôt radicale d’éviter les frais. Gardez néanmoins à l’esprit qu’elle risque d’augmenter le risque de rejet de prélèvement. Vous pouvez alors vous trouver en défaut de paiement.

 

-        Une deuxième solution consiste à suivre votre budget avec une attention particulière.
Pour ce faire, vous devez être conscient de chaque dépense et toujours veiller à ce que celles-ci respectent des limites que vous vous fixez. Il s’agit donc de suivre vos comptes sur une base quotidienne ou hebdomadaire.

Pour des astuces budgets vraiment utiles et efficaces, suivez les actualités du crédit de Devissima, ainsi que les astuces du blog du Renard Argenté.

 

-        Une troisième solution particulièrement flexible et adaptée aux budgets étranglés par l’accumulation des crédits consiste à souscrire un regroupement de crédits.


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